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Centuries of Westminster rule has left Wales as one of the poorest nations in western Europe. Our needs are ignored, falling on deaf ears in London, where we are seen as a region not a country. Others of a similar size have prospered as independent nations, and so too can Wales.
Une union celtique pour
contourner le Brexit ? Lors
d’une interview donnée au
Premier ministre gallois,
Carwyn Jones, a évoqué la
possible création d’une
Eurorégion entre le Pays de
Galles et la Bretagne.
« La coopération
interrégionale européenne
demeure une priorité,
souligne Carwyn Jones. Nos
liens culturels, linguistiques
et commerciaux avec la
Bretagne remontent à des
centaines d’années, mais ce
n’est qu’en 2004 que notre
relation a été officialisée. »
Les liens existent déjà, par
exemple, avec le Festival
Interceltique, à Lorient, où
le Premier ministre se
rendra, le 6 août. Dans le
domaine économique, il
existe aussi une coopération
dans la cybersécurité ou
l’énergie marine.
« La sortie du Royaume-Uni
de l’Union européenne ne
fait que renforcer notre
envie d’aller plus loin dans
cette coopération », assure
Carwyn Jones qui évoque
aussi la possibilité d’une
collaboration maritime qui
inclurait l’Irlande avec
« comme espace, la mer
d’Irlande et une partie de la
Manche ».
Jeudi 6 février 2020, Les liens entre le Pays-de-Galles et la Bretagne sont nombreux et s’inscrivent dans le temps. Près de 50 comités de jumelage existent sur les cinq départements bretons, dont 13 rien qu’en Loire-Atlantique, ce qui fait du Pays de Galles le troisième partenaire des collectivités bretonnes après l’Allemagne et l’Irlande. Le Brexit représente pour ces comités de jumelage un vrai défi.
Dans ce contexte, l’Union démocratique bretonne se félicite de la déclaration conjointe des Villes de Nantes et Cardiff, du 3 février 2020, qui ont souhaité réaffirmer l’amitié et l’engagement des deux villes à l’égard de leur statut de villes jumelles.
Ces deux villes sont jumelées depuis 1964 mais leurs échanges, qu’ils soient culturels ou économiques, existent depuis plus longtemps. Pourtant depuis quelques années, pour Nantes comme pour d’autres villes de Bretagne, les jumelages et les accords de coopération avec le Pays-de-Galles semblent se limiter à quelques échanges culturels et aux déclarations d’intention. Pourtant, en termes d’aménagement (régions maritimes et villes portuaires…), de culture et de langues (langues et culture celtiques…) ou encore de transition écologique et énergétique (énergies marines), de vraies convergences et échanges d’expériences pourraient être relancés.
Le Brexit se présente comme un nouveau défi pour la Bretagne et le Pays-de-Galles, pour les villes de Nantes et Cardiff,. Ainsi, l’UDB souhaite qu’une vraie réflexion soit lancée pour la création d’une Eurorégion, espace commun de coopération entre la Bretagne et le Pays-de-Galles, dont la Ville de Nantes pourrait être partie-prenante. L’UDB rappelle que l’Eurorégion est un cadre de coopération officiel qui existe en Europe depuis les années cinquante et qui peut associer des territoires relevant d’États membres de l’Union européenne aussi bien que d’États qui n’en font pas partie (par exemple la Suisse). L’Europe compte aujourd’hui 90 Eurorégions (1).
(1) http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Europe/EurDoc11.htm
Pierre-Emmanuel Marais
Porte-parole UDB