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Carwyn Jones au Festival Interceltique de Lorient

 

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Dès l’ouverture du Fil, le Premier ministre gallois était ce samedi matin à Lorient pour dire sa fierté d’être le pays invité d’honneur de cette 48e édition. Farouche défenseur de la langue galloise, Carwyn Jones a profité de la présence de Theresa May en France pour rappeler son opposition au Brexit.

« Nous ne tournerons jamais le dos à nos cousins celtes, ni aux Bretons ». À l’Interceltique, toutes les occasions sont bonnes pour rappeler la fraternité qui unit les nations celtes. Sans que la question lui soit posée ce samedi matin en conférence de presse, le Premier ministre gallois a dit le fond de sa pensée : « Je n’approuve pas les négociations en cours sur le Brexit ». Alors que Theresa May discute à Brégançon des relations futures avec l’Union européenne, Carwyn Jones a assuré que les échanges avec la Bretagne étaient à l’image du temps : au beau fixe.

 

« On parie sur un million de locuteurs gallois »

 

Si l’heure était aux amabilités d’usage, le Premier ministre rappelant « l’honneur fait au Pays de Galles d’être l’invité d’honneur de cette 48e édition », Carwyn Jones a expliqué combien l’identité galloise était étroitement liée à la survie de sa langue d’origine. « Au Pays de Galles comme en Bretagne, c’est plus qu’un symbole, c’est un challenge de tous les instants ». Au pays du Dragon, un quart de la population parle le gallois ou le comprend. Mieux, 22 % des jeunes de plus de 18 ans passent un examen en langue galloise. Un chiffre élevé qui a fait sourire l’auditoire lorientais, en référence à la polémique qui avait opposé, en juin dernier, le rectorat à la quinzaine d’élèves de Diwan qui avaient osé écrire (sacrilège !) en langue bretonne sur leurs copies de mathématiques.

Le Pays de Galles veut mettre les bouchées doubles et parie sur un million de locuteurs gallois (520 000 actuellement) dans les prochaines années. « C’est à nous désormais d’assurer aux élèves la pratique de la langue dès leur sortie de l’école ». Une conviction reprise à voix haute par ses homologues bretons, face à un Lisardo Lombardia, le directeur du Fil, tout sourire. 

(Le Télégramme)

 

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