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Jumelage Lannion-Caerphilly (27 mars 2014)

 

Au cours de leur séjour au pays de Galles chez leurs amis Gallois, Joelle et son mari sont allés rendre visite au mémorial de Senghenydd* et ont tenu à apporter leur témoignage...


"En mai dernier, de passage au Pays de Galles, nos amis Gallois fidèles à notre amitié de 37 ans, nous ont fait découvrir le mémorial de Senghenydd.

 Nous avons été chaleureusement accueillis par l'un des responsables de ce site qui pour notre grand plaisir nous a commenté les lieux. Le coût financier du projet est considérable : reconnaissance 
pour le soutien apporté par le comité de jumelage de Lannion. Nous avons partagé son émotion en lisant les plaques commémoratives où figuraient le nom de jeunes victimes : 14, 15, 16 ans... et des familles décimées par la perte de 4 ou plus de leurs membres.
   La statue est belle et très parlante : ainsi ce mineur qui soutient son camarade blessé, traduit la solidarité qui existait dans le bassin minier.

Affichage de memorial_Sengh.JPG en cours...

 

   Sur le parvis d'autres plaques qui, elles, évoquent les différents drames des mines qui se sont déroulés dans la région.
   La visite s'est terminée par le proche musée où sont exposés : 
documents, objets rappelant la vie des mineurs de l'époque. Une belle surprise : deux des responsables, présents nous ont rappelé leur bon 
souvenir du passage de leur choeur gallois à Lannion, il y a de celà 2 ans semble-t-il.

   Beaucoup d'émotion, un bonheur partagé par le jumelage de nos 2 cités, mais aussi la grande tristesse pour ces nombreux drames."

 

 

 

*The Senghenydd Coal Mining Disaster

 

Glamorgan police officers on duty at the temporary mortuary at Senghenydd, following the coal mining disaster of October 1913.PC 745 Robert Mourton (shown right) had only joined the police in May of that year.
Glamorgan police officers on duty at the temporary mortuary at Senghenydd, following the coal mining disaster of October 1913.PC 745 Robert Mourton (shown right) had only joined the police in May of that year.

Despite their shock and horror at the scenes of devastation, policemen and women of the Glamorgan Constabulary displayed great courage and sensitivity when responding to the Senghenydd tragedy – to this day the worst disaster in the history of British coal mining.

Throughout the 19th and 20th Centuries, successive coal mining disasters shook the communities of the South Wales valleys, resulting from poor safety procedures, out of date machinery and lack of training. However, no one could have prepared for the horror of the Senghenydd disaster in 1913 when 439 miners were killed or that the tragedy would be the second of its kind to hit the small village in just over a decade.

On Friday, 24th May 1901, 78 men had been buried alive in the "Universal Mine" at Senghenydd, near Caerphilly, the first coal mine in the Aber Valley, which had only gone into production 18 months previously. The disaster occurred at 5.30am as the night shift were leaving the pit. Three explosions, which shattered the top of the shaft, were heard 3.5 miles away, with gas and huge rockfalls at the bottom of the shaft serving to prevent rescuers from reaching the trapped men.

Twelve years later, on 14th October 1913, tragedy again came to Senghenydd when over 400 men were trapped underground by an explosion and fire which ripped through the underground tunnels just after 8am, just 2 hours into the morning shift. The explosion was so intense it was heard 11 miles away in Cardiff.

Scene at Senghenydd after the second fire broke out at the “Universal” mine
Scene at Senghenydd after the second fire broke out at the “Universal” mine

Rescuers battled for days to recover the wounded and dead. The first funeral was held 3 days later but it was not until the middle of November that all the bodies were recovered. The 439 dead included 63 teenagers and 162 young men in their twenties.

A Street in Senghenydd with a victim in every house.
A Street in Senghenydd with a victim in every house.

Little, if any consideration had been given to disaster planning in the Glamorganshire Constabulary at that time, and it fell on the shoulders of the local Senghenydd policemen to try to co-ordinate the rescue, casualty and mortuary arrangements in an atmosphere of shock and grief.

The scene at the Pithead hour by hour all through the day.
The scene at the Pithead hour by hour all through the day.

The managers and owners of the "Universal" pit were prosecuted as a result of this second tragedy that proved so costly in human life. Recommendations aimed at improving safety had been made following the 1901 disaster, but were never implemented. Conditions at the pit had in fact worsened as the increase in production after 1901 had led to rising numbers of workers operating in confined spaces.

An anxious crowd waiting at the Pitmouth of “Universal” for news
An anxious crowd waiting at the Pitmouth of “Universal” for news

In an insult to the families of the deceased, the manager of "Universal" was fined only £24, with all charges against the owners dropped. On appeal, the owners were fined a derisory £10 with costs of £5 5s.

The pit continued to be worked for another 15 years, before finally closing in 1928. A memorial was not erected in memory of its victims until 1981.

One of the many funerals at Senghenydd
One of the many funerals at Senghenydd
 
 
 

Hommage à Marie-Annick Sévéno 

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 A l’annonce du décès brutal de Marie-Annick, le Comité de jumelage Lannion-Caerphilly/Ploubezre-Llanbradach a été sous le choc et sa cruelle disparition lui laisse un grand vide. Adhérente depuis le début, Marie-Annick s’était beaucoup investie dans l’association en prenant une part active dans son fonctionnement comme vice-Présidente mais aussi dans l’organisation de ses activités culturelles. A Caerphilly, nos amis Gallois se sont vivement émus de cette très triste nouvelle. Sue et Alun Lewis, membres du Comité Gallois et amis de Marie-Annick et de son compagnon Jean-Jacques, étaient présents à la cérémonie d’adieu à St Yves Kerhuel.

 Marie-Annick partageait avec Jean-Jacques cette passion de l’histoire et de la culture de la Bretagne et au sein du Comité, ils avaient à cœur de faire connaître la culture Galloise. Pour marquer les 20 ans du jumelage Lannion-Caerphilly en 2011, avec un groupede membres du Comité, ils avaient mis sur pied l’exposition « regards croisés » qui retrace 150 ans d’histoire commune des communautés bretonne et galloise. Cette rétrospective en photos qui a demandé pendant 2 ans de nombreux déplacements, un énorme travail de recherche, de consultation d’archives et d’échanges avec le Comité gallois a remporté un vif succès pendant 3 mois à la médiathèque. L’exposition s’est déplacée ensuite au Pays de Galles. Puis, tous les deux, n'ont pas hésité à faire des kilomètres pour qu’elle circule dans de nombreuses villes de Bretagne. Jeudi dernier, Marie-Annick vérifiait encore que les panneaux étaient bien enroulés et bien classés dans leurs boîtes.

Fidèle aux valeurs du jumelage, elle a participé à de nombreux échanges en se rendant au pays de Galles et en hébergeant des familles Galloises qui sont aujourd’hui ses amis de longue date. Ces dernières années, sous l’égide de l’association Bretagne-Pays de Galles, de l’institut culturel de Bretagne et de la maison de l'Europe de Brest, elle a pris une part très active dans la création des « semaines galloises »,Dans ce cadre, elle avait co-organisé l’année dernière une soirée de contes gallois pour enfants, un concert à la chapelle St Jo avec le Gospel de Günzburg ainsi qu’une exposition et une conférence sur la citoyenneté Européenne dans les établissements scolaires de Lannion.

Son ouverture d’esprit dans tous les domaines (littérature, peinture, sciences…droit de l’homme)l’ont amenée aussi à s’engager dans d'autres associations contre l’injustice, l’obscurantisme et toutes formes d’exclusion. Tout ceci, n’a fait que renforcer notre sympathie et notre admiration à son égard.

Toujours souriante, coquette, chaleureuse, dévouée et soucieuse des autres, elle ne s’inquiétait pas assez d'elle-même… Elle aimait que les choses soient bien faites jusqu' au détail. En réunion, elle nous surprenait toujours avec ses multiples fiches couvertes de sa belle écriture d’enseignante. Toujours d’égale humeur, jamais un mot plus haut que l’autre c’était un réel plaisir d'êtrede travailler avec elle. Sous sa discrétion, elle cachait une très grande sensibilité, une redoutable énergie mais aussi une humeur joyeuse dans la convivialité du jumelage.

 

Marie-Annick, tu étais une belle personne de celles que l’on nomme passeur : passeur d'amour, passeur de mémoire et de culture, passeur de conscience.

Tu vas terriblement nous manquer. Emporte ces jonquilles symbole du Pays de Galles.

Allia, Jean-Jacques et vos deux familles, vous êtes dans nos pensées et notre coeur dans ce très triste moment.

 

Kenavo ,Hwyl Marie-Annick

 

 

 

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